Assemblée nationale : TOUS dans le même sac, François Ruffin le premier…

Un texte de loi pour l’inclusion des élèves en situation de handicap” a été déposée par Aurélien Pradié (les Républicains). Il prévoyait la création d’un statut “d’aidant à l’inclusion scolaire”, avec la création d’une véritable formation, reconnue par l’État.
Ce texte a été soutenu par tous les groupes d’opposition ce qui n’est pas habituel. Et comme quasi tous ceux des “oppositions”, il a été rejeté.

Ce texte a été véhémentement défendu par François RUFFIN comme si c’était le sien.
Et comme à son habitude il n’a pas mâché ses mots, dénonçant l’ignominie de la majorité des marcheurs : “j’espère que le pays ne vous pardonnera pas” (…)  “Ce vote vous collera à la peau comme une infamie” (…) “cette discussion aura eu un mérite : vous démasquer”

Le rejet de cette proposition de loi aura eu le mérite d’apporter une preuve de plus que les prétendues “oppositions” ne veulent – en réalité – surtout pas s’opposer. Peu importe les souffrances des citoyens concernés.

En effet, si elles voulaient s’opposer, à chaque rejet d’un amendement ou d’une proposition de loi, toutes les prétendues  “oppositions” termineraient par quelque chose comme :
Aujourd’hui le droit pour le peuple d’exercer la souveraineté nationale est purement “théorique”, si le Gouvernement du “nouveau monde” l’avait transformé en “droit réel” avec le référendum d’initiative citoyenne (RIC) en toutes matières, nous pourrions – comme en Suisse notamment – en appeler sur ce texte à l’arbitrage du peuple devenu “réellement” le Souverain.

L’Opposition est une fois de plus démasquée. Et François Ruffin, le premier. (Note)

Ce refus de s’opposer, est très cartésien pour des professionnels de la politique.

En effet :

  • Ce qui intéresse tous les députés d’opposition : être réélus en 2022.
  • Ce qui intéresse tous les partis d’opposition : avoir plus de députés en 2022 (ce qui veut dire plus d’argent public).
  • Ce qui intéresse tous les partis d’opposition ayant une chance d’être au second tour de la Présidentielle : que leur candidat y soit en 2022.

Or, la condition sine qua non pour atteindre cet objectif est également simple :
Le Président de la République et la majorité élue sur son programme DOIVENT ÉCHOUER !

Pas question donc pour “l’Opposition” de demander un outil (le RIC en toutes matière) qui lui permettrait de s’opposer aux réformes délétères susceptibles justement d’entraîner cet échec !

Mais, il serait tout aussi cartésien que les citoyens refusent de choisir de prétendus représentants aussi longtemps qu’ils ne disposeront pas du RIC en toutes matières pour exercer sur eux un contrôle continu.
En 2017, aux législatives, 60% des inscrits ont refusé de choisir un député, les 83% favorables au RIC (IFOP.Focus n°158 avril 2017) peuvent faire mieux aux Européennes.

 

Le RIC peut SEUL, mettre fin à l’impuissance politique des citoyens !

Rassemblons nous pour “l’exiger” sur les places publiques !

clic-ric.org/appel-a-manifester

 


 

Note : Le RIC était dans le programme législatif de la France insoumise; son collègue Coquerel, s’était engagé en août 2017 sur la Radio insoumise, à déposer une proposition de loi pro RIC en septembre 2017. youtu.be/C94c55bWKao?t=3537  (à 55.mn 35 sec)
Pourtant le 01 février 2018 le RIC n’était pas dans les 5 lois mises à l’ordre du jour à l’occasion très rare de leur” niche parlementaire”. OUI, les masques sont bien tombés… 🙁

La CGT ne veut pas s’opposer au Gouvernement…

Samedi 6 octobre 2018 à la fin de l’émission de France inter “On n’arrête pas l’éco”, Philippe Martinez a dénoncé d’une part les prétendues négociations à la mode du Président Macron dans lesquelles celui-ci fixe à l’avance l’objectif (ici à 40:35), et d’autre part le fait que des contrats signés par certains syndicats, pas la CGT, par exemple en matière de formation professionnelle, ont au final été écartés dans la loi !

Et M. Martinez conclut : “On ne peut pas continuer comme cela.”         

Mais alors, pourquoi Mme Alexandra Bensaid ne lui a-t-elle pas demandé (jusqu’à avoir une réponse)  pourquoi la CGT n’a jamais demandé au Gouvernement l’instauration du référendum d’initiative citoyenne (RIC) en toutes matières ? (Pourtant souhaité par 83% des Français selon un sondage IFOP.Focus d’avril 2017.)
Indiscutablement, il inciterait le Gouvernement à une véritable concertation et en tous cas permettait à la CGT d’imposer un référendum visant à abroger toute loi estimée inappropriée ou injuste, ainsi que de soumettre directement au peuple les propositions alternatives de la CGT pour leur faire donner “force de loi”.
En Suisse qui dispose du RIC, un syndicat a obtenu en 1996 (avec 67% de OUI) l’abrogation d’une loi sur la flexibilité du travail jugée trop favorable aux patrons et en 2002 (avec 52,6% de OUI) le refus de la libre concurrence sur le marché de l’électricité.

En cette période de réforme, le CLIC espère que les médias vont enfin poser aux syndicats cette question du RIC qui permettrait des négociations équilibrées et donnerait la décision finale au peuple “dit” souverain. Et qu’ils demanderont à la Majorité si le “droit réel” d’exercer la souveraineté nationale par le RIC va être inscrit dans l’article 3 de la Constitution du “nouveau monde politique” annoncé…