E.Macron et E.Philippe, 100% responsables des grèves et de tous les dommages entraînés…

Edouard Philippe cherche à gagner la bataille de l‘opinion en faisant passer les syndicats pour les méchants, responsables des fêtes gâchées et de la ruine des petits commerçants…

Mais pourquoi y a-t-il des grèves ?

Il est admirable de voir des syndiqués, qui ont déjà perdu 12 journées de salaires en cette période de cadeaux, appeler à poursuivre la grève avec pour seul objectif en étendard : la défense passionnée du “service public” et de “l’intérêt général”.

Ne disposant pas du RIC ETM (référendum d‘initiative citoyenne en toutes matières), les syndiqués sont contraints à l’épreuve de force, pour défendre les Français. En effet, ils n’ont pas la possibilité de faire s’exprimer démocratiquement la volonté générale sur la réforme des retraites, en la soumettant à un référendum abrogatif. Ce qui se ferait dans la paix sociale. 

Il est donc particulièrement honteux, de voir Emmanuel Macron et Edouard Philippe continuer de refuser obstinément d’instaurer le RIC (souhaité pourtant par 83% des Français) qui permettrait aux citoyens de faire, eux aussi, la loi.

Les Suisses qui disposent du RIC, ont abrogé en 2017 une loi sur les retraites qui allait augmenter d’un an l’âge de départ des femmes et les cotisations de tout le monde. Et cela, bien sûr, sans manifestation, ni grève…

Emmanuel Macron et Edouard Philippe doivent tenir leurs engagements !

Dès leur prise de fonction en 2017, ils ont annoncé “la fin de l’ancien monde politique”, la fin des “droits théoriques” et l’attribution de “droits réels” aux citoyens. 

Le CLIC leur a aussitôt, et à plusieurs reprises par la suite, demandé d’instaurer le RIC dans l’article 3 de la Constitution, en insistant sur le fait qu’il était souhaité par 83% des Français (Ifop.Focus n°154 d’avril 2017) et que la loi est censée être l’expression de la volonté générale” (Selon l’Art.6 de la DDHC de 1789).

Ils ont pourtant toujours refusé obstinément d’instaurer le plus important des droits “réels”, celui pour le peuple de pouvoir “réellement exercer la souveraineté nationale, c’est à dire le Pouvoir avec un grand “P”, qui lui appartient certes, mais en “théorie” seulement dans l’article 3 de la Constitution.

La démonstration est simple…

En théorie, le peuple est censé exercer la souveraineté nationale, je cite l’article 3 : “par ses représentants et par la voie du référendum”.

Pour ce qui est de “par la voie des représentants”, on constate qu’une fois élus ceux-ci font ce qu’ils veulent, même parfois le contraire de leurs promesses, sans aucune opposition possible pendant 5 longues années, ni des citoyens, ni  même de l’opposition parlementaire.

Quant à “la voie du référendum”, il n’y en a eu que 10 en 60 ans à l’initiative du Président. Le dernier il y 14 ans ! …et les 55% de non, au traité constitutionnel européen, obtenus en 2005, avec 70% de participation, ont été transformés en oui, en 2008 par un vote des Parlementaires réunis en Congrès.

Il est grand temps que le peuple puisse – enfinexercer “réellement” la souveraineté nationale en disposant du RIC en toutes matières ouvertes aux élus.

L’appel solennel du CLIC à Emmanuel Macron et Edouard Philippe :

Annoncez immédiatement l’instauration – dans les 3 mois – du RIC en toutes matières ouvertes aux élus. En donnant ainsi aux citoyens l’initiative et le vote de la loi, vous enlèverez toute justification au maintien de cette grève…

Réforme des retraites

Dix-huit mois de négociations sur la réforme des retraites entre M. Delevoye et les partenaires sociaux… Des ballons d’essais lancés par le Gouvernement… Des couacs relayés avec délice par les chaînes d’information continue… Mais nous constatons l’absence volontaire de présentation par le Gouvernement d’un texte posant au moins les grands principes de la réforme. C’est le signe d’une manœuvre politicienne de l’ancien monde…

Cela nous amène à faire le point sur la volonté réelle de réforme des Français et à demander que rien ne se fasse sans que le peuple dispose – enfin – du RIC en toutes matières, pour pouvoir siffler la fin de la récréation d’une classe politique complètement déconsidérée.

Plusieurs sondages de 2006 à 2018 (voir note sous la vidéo) indiquent tous que plus de 90% des Français estiment qu’il est urgent de réformer la France. Il est donc particulièrement révoltant de voir le Président de la République affirmer péremptoirement que les Français détestaient les réformes. Et à l’étranger en plus contrairement aux errements diplomatiques :

NoteSondages sur l’urgence des réformes en France :
2006 : Sondage IFOP pour Acteurs publics du 16 mai : 93% des Français jugeaient urgent de réformer la France, dont 54% très urgent.
2007 : Même sondage (après un an de N.Sarkozy) : 94% pour urgent, dont 57% très urgent.
2014 : Sondage IFOP du 6 octobre à propos du manque de compétitivité du pays au niveau international : 93% d’entre eux jugent urgent d’entreprendre des réformes.
2018 : Sondage IFOP du 8 octobre au sujet du système fiscal : 90% des Français estiment qu’il est urgent de le réformer en profondeur (93% chez les assujettis à l’impôt sur le revenu).

N’assistant depuis des décennies, au rythme des alternances Droite/Gauche, qu’à des promesses non tenues, des réformettes partisanes et des « détricotages » successifs, il est très logique au pays de Descartes que 83% des Français demandent le RIC (sondage IFOP.Focus n°158 d’avril 2017).

Beaucoup de Gilets Jaunes pacifiques en ont fait leur revendication n°1 :

En effet, cet outil démocratique et efficace, permettrait deux choses capitales :

  • D’abord à des citoyens s’estimant compétents dans un secteur d’activité d’élaborer une réforme profonde et juste et si elle n’était pas adoptée par la Majorité présidentielle, de la soumettre au peuple devenu, enfin, souverain.
  • Ensuite, sans manifestation ni grève, le RIC en toutes matières permettrait aux citoyens estimant une loi inappropriée ou injuste d’en appeler à l’arbitrage des électeurs.

Le RIC en toutes matières (RIC ETM) garantirait donc que les réformes soient justes, ce qui est fondamental. Il garantirait aussi la stabilité juridique, sécurisante pour les investisseurs créateurs d’emploi. Fini les détricotages, comme par exemple la loi sur la défiscalisation des heures supplémentaires (votée sous N.Sarkozy, supprimée sous F.Hollande, puis remise sous E.Macron)

Il n’est pas difficile de comprendre qu’une loi qui n’aurait pas fait l’objet d’un RIC ou en aurait triomphé, ne serait pas remise en cause à la prochaine alternance. C’est donc de mauvaise foi qu’Edouard Philippe présente le R.I.C., qui le « hérisse », comme créateur d’instabilité.

Par sa simple existence, le RIC ETM assurerait une véritable concertation. Les syndicats estimant ne pas avoir été entendus pouvant en appeler à l’arbitrage du peuple devenu – enfin – souverain. Par sa simple existence, il permettrait de « transformer la France » dans la paix sociale.

Ainsi le 24 septembre 2017, les Suisses, qui disposent du RIC depuis 150 ans, ont abrogé, sans manifestation ni grève, une loi sur les retraites, qui allait augmenter d’un an l’âge de départ des femmes et les cotisations de tous le monde.

Depuis 2 ans et demi M. Macron refuse obstinément l’instauration du RIC ETM que lui a proposé le CLIC. Il porte donc l’entière responsabilité de toutes les conséquences négatives de plus d’un an de manifestations, ainsi que des grèves annoncées.

En ayant refusé d’annoncer immédiatement l’instauration du RIC ETM – dans les 3 mois – E.Macron perdra également la « bataille de l’opinion ».

Il a promis des « droits réels » au peuple, mais lui refuse le 1er d’entre eux : le RIC ETM. Seul outil permettant d’exercer « réellement » la souveraineté nationale (qui lui appartient en théorie selon l’article 3 de la Constitution).

E.Macron s’appuie sur une majorité n’ayant obtenu le soutien, aux législatives 2017, que de 22,53% des inscrits (10% de moins que le PS en 2012 = moins d’un électeur sur quatre).

Il n’est pas démocratique que le peuple (dit souverain) ne puisse pas – à sa seule initiative – reprendre la parole pour se prononcer sur cette réforme, comme sur d’autres. 

Le CLIC lance un appel pour arracher le RIC en toutes matières :

Nous appelons les 40 millions d’électeurs favorables au RIC à s’inscrire sur le formulaire de promesses de manifestations en bas de page. Dès que le nombre de promesses enregistrées garantira sa pérennité (indispensable pour son succès) nous lancerons une manifestation nationale pacifique et unitaire, tous les vendredis soirs, de 18h à 19h, sur la place de sa Mairie. Une revendication unique : le RIC ETM, qui sera portée par notre droit constitutionnel à manifester aussi longtemps qu’il le faudra.

Mobilisez vous !

Merci de donner au plus vite
un accord de principe sur ce formulaire :