M. Macron, trop c’est trop !

Lettre ouverte à Mr. Emmanuel MACRON, aux partis d’opposition, aux syndicats, et appel au rassemblement des démocrates !

Stop aux casseurs et à la ruine des commerçants…

Depuis votre élection et à plusieurs reprises le CLIC vous a expliqué que l’annonce de l’instauration – dans les 3 mois – du Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) en toutes matières permettrait à votre Gouvernement et à sa Majorité de transformer la France dans la paix sociale. En vain… (note 1)

Cet outil démocratique et efficace permet de tenter d’abroger une loi estimée inappropriée ou injuste, ainsi que de soumettre à référendum une proposition citoyenne de loi alternative. Il n’est donc pas difficile de comprendre que si les citoyens (et donc les partis qui se disent d’opposition, les syndicats, les associations et collectifs) en disposaient, ils n’auraient plus de raison d’organiser des grèves et des manifestations, ou d’y participer…

L’immense majorité des Français l’ont compris et tous les sondages le prouvent.

Aux partis qui se prétendent d’opposition : Bas les masques !

Dans le cadre des institutions inscrites dans notre Constitution “l’opposition” parlementaire n’a aucun moyen efficace de faire adopter une proposition de loi alternative, ni de mettre un veto à une proposition de loi de la Majorité.

Le RIC en toutes matières permettrait aux partis d’opposition de réellement s’opposer !

En 2018, pendant les 36 jours de grève “intermittente” contre la loi Macron sur les retraites, les partis d’opposition passaient leurs journées sur les chaînes d’information continue. Pourtant, aucun parti n’a demandé à Mr. Macron d’annoncer – immédiatement l’instauration du RIC dans les trois mois, alors que cette solution aurait ôté toute justification à la grève puisque les citoyens, par le RIC, auraient pu mettre un veto à cette loi dès son adoption. (Note 2)
Dans leurs nombreux passages dans les médias, ni le Rassemblement National, ni La France Insoumise n’ont demandé l’instauration du RIC, ce qui prouve, si besoin était, que le RIC n’est dans leur programme que comme simple « alibi démocratique ». L’UMP non plus ! Pourtant leur ancêtre, le RPR, lors des législatives 1993 avait promis un Congrès (dans l’année) pour instaurer le RIC ! …sauf qu’une fois au pouvoir, le Congrès a bien été convoqué, mais ce ne fut pas pour instaurer le RIC comme promis. Il fut convoqué pour mettre en place une Cour de justice de la République, qui n’était pourtant pas dans leur programme, et dont le but était que les Ministres socialistes soient jugés par leurs copains parlementaires dans l’affaire du sang contaminé et non avec les médecins devant le juge pénal.

Aux syndicats : Il faut vous expliquer devant les Français !

Jamais depuis des décennies les syndicats n’ont demandé au pouvoir en place l’instauration du RIC en toutes matières, bien qu’il mettrait fin à l’impuissance des citoyens et donc à la leur. Quand le CLIC a pu interpeller sur France Inter les leaders de la CFDT, CGT et FO, ils ont noyé le poisson ou déclaré leur attachement au système dit représentatif. (Note 3)

Vous les verrez faire des propositions de lois présentées comme allant dans le sens de l’intérêt général, mais jamais demander le RIC qui leur permettrait de les faire adopter ! Etonnant, non ?

Les dirigeants syndicaux vivent du système ; ils siègent dans de nombreuses instances de gestion (Sécurité Sociale et retraites notamment). 

Le rapport Perruchot de 2010 (page 19) estimait à : “1 000 le nombre d’agents bénéficiaires d’une décharge totale et à 12 000 le nombre d’agents bénéficiaires d’une décharge partielle”.

Dans ce système, le rapport Perruchot évaluait à un total de 1,6 milliard d’euros le coût annuel de l’activité syndicale pour les entreprises privées ! En subventions ou détachement à une tâche permanente syndicaliste.

Appel solennel au rassemblement des démocrates

Il est urgent que tous les citoyens qui souhaitent qu’il soit mis fin au plus vite à leur impuissance politique par l’instauration du RIC constituant se rassemblent en rejoignant des associations et collectifs qui défendent cette réforme fondamentale de la Constitution.

Toutes les voies pacifiques, ne causant de préjudice à personne, doivent être utilisées, pour atteindre cet objectif simple, clair et précis.

Les voies de l’élection présidentielle et des législatives ne doivent pas être écartées, même si elles sont semées de nombreuses embûches et que l’objectif final est – à ce jour – quasiment hors de portée.

Le CLIC     
clic-ric.org
     
clicricorg@gmail.com  
06.23.96.08.15



Note 1 – M. Macron, trop c’est trop !
https://www.clic-ric.org/communiques/macron-refuse-la-paix-sociale
https://www.clic-ric.org/communiques/bilan-de-36-jours-de-greve
Champion autoproclamé de la création de “droits réels”, vous refusez pourtant obstinément d’attribuer au peuple le premier de ces droits dont il devrait disposer dans une Démocratie digne de ce nom :  celui d’exercer “réellement” la souveraineté nationale qui lui appartient certes, mais en théorie seulement, dans l’article 3 actuel de la Constitution.
Vous portez donc l’entière responsabilité des conséquences désastreuses des manifestations et grèves passées.
Vous portez également la responsabilité de celles d’hier, à Paris notamment.
Il faut que la chienlit cesse immédiatement !

Note 2 – Aux partis qui se prétendent d’opposition : Bas les masques !
https://www.clic-ric.org/communiques/connivence-de-tous-les-elus-dopposition-contre-les-citoyens
https://www.clic-ric.org/communiques/la-preuve-est-faite-les-oppositions-ne-veulent-pas-sopposer-voici-pourquoi
Pour le CLIC, une explication cartésienne s’impose…
L’objectif de “l’opposition” est simple :
– Ce qui intéresse tous les députés  d’opposition : être réélus en 2022
– Ce qui intéresse tous les partis d’opposition : avoir plus de députés en 2022 (ce qui veut dire plus d’argent public)
– Ce qui intéresse tous les partis d’opposition ayant une chance d’être au second tour de la Présidentielle : que leur candidat y soit en 2022
Or, la condition
sine qua non pour atteindre cet objectif est également simple :
Il faut que le Président de la République et la majorité élue sur son programme “échouent”.
Il n’est donc pas question – pour “l’opposition” – de demander un outil qui lui permettrait de s’opposer aux réformes délétères, susceptibles justement d’entraîner cet échec ! Il pourrait même lui être simplement reproché, de ne pas avoir utilisé cette procédure !  

Note 3 – Trois syndicats et le RIC sur France Inter
https://www.clic-ric.org/clic/bilan-des-syndicats
Des discours aux actes
Marc BLONDEL, Secrétaire général de FO pendant 15 ans, avait souvent un énorme cigare au bec et faisait faire des journées de 14 heures à son chauffeur ! Lequel a fait appel aux Prud’hommes, qui ont condamné Marc BLONDEL à près de 90.000 euros pour des heures sup.!
https://www.liberation.fr/futurs/2001/11/30/marc-blondel-exploite-ses-chauffeurs_385626
https://www.nouvelobs.com/societe/20011129.OBS0959/marc-blondel-devant-les-prud-hommes.html  

Bilan de 36 jours de grève

Comment sortir enfin de la grève avec un vainqueur le peuple français ?

L’annonce immédiate de l’instauration – dans les trois mois – du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières (RIC ETM) ouvertes aux élus, enlèverait toute justification légitime à la poursuite de la grève et des manifestations. Les négociations seraient équilibrées et  sous le contrôle du peuple devenu le Souverain

Voici le constat factuel de la situation après 36 jours de grève :

 


 

La position du Président et du Premier ministre

 

Ils maintiennent “globalement” leur projet et continuent à jouer le “pourrissement”… 

Pendant l’été 2017, il y a eu les beaux discours (voir note) de M.Castaner, porte-parole du Gouvernement sur les “droits réels”. Le CLIC a aussitôt et à plusieurs reprises par la suite, demandé à E.Macron et E.Philippe, de faire instaurer le 1er des droits réels, souhaité par l’immense majorité des Français : le référendum d’initiative citoyenne, en toutes matières évidemment, car le Pouvoir du peuple ne peut pas se borner, sauf à avoir un doute de très mauvais aloi sur ses capacités. 

E.Macron et E.Philippe ont obstinément refusé de le faire instaurer. Et cela, bien que 83% des Français y soient favorables (sondage IFOP.Focus n°154 d’avril 2017) et bien que l’article 6 de la DDHC de 1789, inscrite dans le préambule de votre Constitution, nous indique que : “La loi est l’expression de la volonté générale.” 

Conclusion :

La preuve est faite que le Président et le Premier ministre ne souhaitent pas que les citoyens disposent du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières ouvertes aux élus.

Note : Le 30.08.2017 sur BFMTV/RMC, M.Castaner, porte-parole du Gouvernement, avait annoncé la fin d’un monde politique dans lequel vos prédécesseurs se contentaient d’instaurer des “droits théoriques” sans se préoccuper des “droits réels”. Et il avait cité l’exemple de Lionel Jospin qui a fait voter « le droit au logement opposable à tous » c’est à dire que « tout le monde à droit au logement », mais constaté que les gens ne sont pas « tous logés et mieux  en France ».

 


 

La position des partis “dits” d’opposition

 

La France insoumise et le Rassemblement national : 

  • demandent le retrait du projet de loi sur la retraite à points. 
  • proposent la retraite à 60 ans et le financement qui va avec.
  • ont tous les deux le référendum d’initiative citoyenne en toutes matières dans leur programme 2017.

Mais depuis 36 jours, ils n’ont jamais demandé au Gouvernement d’annoncer l’instauration du RIC en toutes matières ouvertes aux élus, dans l’article 3 de la Constitution. Pourtant cet outil démocratique, efficace et universel, leur permettrait, d’imposer un référendum pour abroger la loi sur la retraite à points, dès son adoption définitive et avant sa publication. Le RIC leur permettrait surtout de soumettre au peuple leur proposition alternative pour qu’il lui donne force de loi. Craindraient-ils de perdre le référendum ?

En tous cas ces partis n’ignorent pas, que sans manifestation ni grève, par RIC, les Suisses ont le 24.09.2017 abrogé une loi sur les retraites qui allait augmenter d’un an l’âge de départ des femmes et les cotisations de tout le monde.

Conclusion :

La preuve est faite que les dirigeants de ces partis ne souhaitent pas que les citoyens disposent du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières ouvertes aux élus.

 


 

La position des syndicats

 

Malgré de nombreux appels du CLIC, pas un seul syndicat ne demande le RIC ETM alors que pourtant, sa simple existence, en leur donnant l’initiative de la loi et son adoption au vote direct du peuple, les mettrait à égalité avec le Pouvoir. Et en cas de désaccord, ils pourraient en appeler à l’arbitrage démocratique du peuple français.

Beaucoup affirment que le Gouvernement gouverne contre son peuple, mais aucun ne demande que celui-ci puisse exprimer sa volonté. Voir l’article “Bilan des syndicats” avec les trois vidéos du CLIC. 

Les syndicats n’ignorent pas, que sans manifestation ni grève, par RIC, les Suisses ont le 24 septembre 2017 abrogé une loi sur les retraites, qui allait augmenter d’un an l’âge de départ des femmes et les cotisations de tout le monde.

Conclusion :

La preuve est faite que les dirigeants des syndicats ne souhaitent pas que les citoyens disposent du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières ouvertes aux élus.

 


 

La position de deux  grandes associations directement concernées

 

La FNAUT (Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports)

Le CLIC a demandé à la FNAUT, qui est censé représenter les usagers des transports et les défendre, pourquoi elle ne demandait pas le RIC en toutes matières, qui, en permettant aux grévistes d’imposer un référendum pour abroger la loi sur la retraite à points, enlèverait toute justification à la poursuite de la grève, et donc une déroute immédiate dans la “guerre de l’opinion”. Leurs adhérents pourraient même demander par RIC la limitation du droit de grève dans les services publics, devenu inutile puisque ses salariés pourraient soumettre au peuple devenu souverain, les lois qu’ils auraient eux-mêmes élaborées pour régir leurs professions. (En Allemagne il n’y a pas de droit de grève dans les services publics, alors qu’ils n’ont pas le RIC à l’échelle nationale.)

La  CCF  (Confédération des Commerçants de France)

Le Gouvernement en refusant le RIC ETM demandé par les Gilets jaunes, les a contraints, pour essayer d’obtenir satisfaction, à un an de manifestations tous les samedis, ce qui a causé aux commerçants des dommages financiers et parfois matériels, notamment à Paris et dans les grandes villes. Pourtant le Président  de CCF sollicité par le CLIC n’a jamais demandé au Gouvernement de faire d’instaurer le RIC ETM dont l’annonce aurait rétabli immédiatement la paix sociale.

Conclusion :

La preuve est faite que les dirigeants de ces associations ne souhaitent pas que les citoyens disposent du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières ouvertes aux élus.

 


 

La position des médias 

 

Depuis la début de la grève, qui en est à son 36ème jour, le CLIC par courriels et tweets, a demandé à plusieurs reprises à plus de 1.000 “journalistes”, notamment à ceux des “grands” médias, de mettre sur la table la question du RIC ETM avec l’exemple de la Suisse, pour rétablir la paix sociale et avoir une loi dont il serait vérifié qu’elle est bien “l’expression de la volonté générale” (comme le prévoit l’article 6 de la DDHC de 1789 inscrit dans le préambule de votre Constitution)

Le CLIC n’a été rappelé par aucun média. Et à notre connaissance, pas un journaliste n’a interrogé ses invités pour lui demander sa position sur l’opportunité d’instaurer le RIC ETM. Pourtant, cela aurait aidé à l’information des 83% de Français qui y sont favorables. 

Conclusion :

La preuve est donc faite que tous les journalistes sollicités, ne souhaitent pas que les citoyens disposent du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières ouvertes aux élus.

 


 

L’appel du CLIC

 

Les 83% de Français favorables au RIC ont la preuve qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour arracher le RIC ETM à l’oligarchie accrochée au Pouvoir avec la complicité de tous ses valets que nous venons de désigner. Ce sont des “ennemis du peuple”.

Tous “les amis du peuple”, quelles que soient leurs convictions politiques, doivent donc se rassembler au plus vite, et promettre de manifester une heure chaque semaine sur la place de leur mairies avec le RIC ETM pour unique revendication et pancarte. Dès que nous serons suffisamment nombreux l’opération sera lancée jusqu’à obtenir satisfaction.